« Quand on ne rêve pas, on ne peut rien réaliser ». Voilà l’un des principaux conseils passés à une cinquantaine de jeunes porteurs de projets le samedi 18 août 2018.  Au devant de la scène, la multimilliardaire Françoise Puene alias « Mamy Nyanga », PDG du groupe Franco.

Il est 13h05 à l’établissement hôtelier quatre étoiles qui s’impose dans la capitale camerounaise, à un jet de pierre du rond-point Nlongkak. L’ambitieuse femme d’affaires fait son entrée dans la salle de conférence qui accueille l’événement. Le journaliste Alain Georges Lietbouo, son collaborateur direct, maître de cérémonie pour l’occasion, se charge de l’annoncer. « Pas de protocole ; on vient ici pour causer en famille », lance-t-elle à l’endroit de l’assistance qui se lève pour l’accueillir honorablement.

Malgré l’immensité de sa richesse, la promotrice du « Mamy Nyanga Tour » s’est toujours  voulue très simpliste dans ses rapports humains, s’efforçant de réduire au maximum la distance qui se créerait entre elle et ses concitoyens. C’est dans cette atmosphère bon enfant que les points à l’ordre du jour sont déroulés.

En premier lieu, la projection d’un film sur la « success-strory » de la femme d’affaires, expliquant comment, partie de rien, elle est parvenue à se hisser haut et à se faire une place de choix dans la cour des grands.

Suivra une phase d’échanges fructueux et enrichissants. L’occasion pour Françoise Puene de mettre les choses au clair sur l’objet de la rencontre : il ne s’agit pas de financer des projets ou d’octroyer des micro-financements aux « bayam-sellems » et aux petits commerçants comme à l’accoutumée, mais de prodiguer des conseils pour réussir dans les affaires, juguler les contingences matrimoniales ou tout autre problème de la vie en société.

Prévue pour 1h30, la séance durera finalement près de 5h, animée par des participants enthousiasmés par l’envie de contribuer ou de partager leurs expériences personnelles. C’est aux alentours de dix-huit heures que Françoise Puene prend congé de ses poulains, fière d’avoir fait rêver de possibles futurs milliardaires.

 

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