Catégorie : RESTAURATION/CATERING
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Une situation entretenue par la hausse des prix des denrées de première nécessité depuis le mois de septembre.

 

Les repas de Noël et du nouvel an sont généralement bien dosés et savamment diversifiés pour que la fête garde toujours son côté gastronomique mémorable. Cette année 2021, tout ne se passe pas comme prévu. Le buffet subit un phénomène inédit de grand amoindrissement.

La cause première, c’est la hausse des prix des denrées de première nécessité intervenant depuis le mois de septembre. Beaucoup préfère doigter directement la crise sanitaire qui entrave l’économie mondiale depuis quelques années.

D’autres analystes arrivent plutôt à la conclusion selon laquelle, l’organisation de la CAN 2021 qui se tient au Cameroun du 09 janvier au 06 février 2022, a aiguisée des appétits, au point de pousser les commerçants à monter violemment les prix. Dans certains marchés, à titre d’exemple : le litre d’huile de palme passe de 550 FCFA à 900 FCFA ; le litre d’huile raffinée passe de 1150 FCFA à 1500 FCFA ; le poulet moyen qui coûtait autour de 3500 FCFA a pratiquement doublé, voire plus ; le tas de tomate qui coûtait 100 FCFA vaut actuellement 200 FCFA ; etc.

Dans un pays où près de 40% de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté, les nombreuses familles à revenu modeste en sont les principales victimes. Les fêtes de fin d’année risquent de rester pour elles, un vécu traumatisant avec effet à long terme.  

Dans certains établissements de restauration, le choix est vite fait, entre augmenter le prix du plat et réduire la quantité.

La situation, comme le pense la grande majorité des Camerounais, pourrait s’atténuer dès février, au lendemain de la finale de la CAN. Mais rien n’est gagné d’avance, car les mauvaises habitudes peuvent parfois avoir la peau dure.