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20 porteurs de projets bénéficient de microfinancements par tirage au sort lors d’une rencontre de la Mamy Nyanga Tour organisée par Françoise Puene, promotrice du Groupe Franco.

 

La 3e saison de la Mamy Nyanga Tour s’est tenue le samedi 27 octobre 2018  à l’hôtel Franco à Yaoundé. Ils étaient au nombre de 20, les porteurs de projet qui ont bénéficié chacun d’un microfinancement non remboursable en vue de démarrer une petite affaire ou simplement booster celle qui existe déjà.

Mimi, une des bénéficiaires, a reçu la somme de 20.000 FCFA (vingt mille FCFA) sans pour autant minimiser le montant : « il n’y a pas de petit capital quand on veut réussir dans la vie. On peut devenir milliardaire avec 5000FCFA comme capital de départ. Quand on est sérieux, on réussit. Cet argent va beaucoup m’aider. Françoise Puene est partie de rien pour devenir milliardaire. Nous allons suivre son chemin. »

Pour rehausser l’éclat de l’événement, les anciens bénéficiaires sont venus nombreux pour témoigner. Emmanuel et Félicité, respectivement couturier et vendeuse d’épices au marché Mokolo de Yaoundé, avaient vu leurs affaires prospérer grâce aux financements reçus – 25.000FCFA chacun – il y a un an.

 La transparence habituelle est restée de rigueur lors du tirage au sort devant déterminer les heureux élus. Les invités, plus d’une centaine, remplissent chacun un coupon d’identification qui sera mis dans un panier. Un tireur au sort est choisi au hasard dans la salle pour faire le travail. Et le destin fait le reste.

 

DROIT ET LIBERTE

 

S’il est évident que nombre de Camerounais rêvent de devenir comme Mamy Nyanga, il n’en demeure pas moins que le chemin à parcourir ne fait pas de cadeau. Françoise Puene pense que la liberté est primordiale dans l’épanouissement des hommes et femmes d’affaires. Elle explique comment elle a été « kidnappée et emprisonnée » sans raison valable par la justice camerounaise. Alors qu’elle est invitée à la police judiciaire pour être entendue sur une affaire dont elle ignore tout, elle sera directement conduite à la prison de Douala pour être embastillée, en violation de tous les textes en vigueur. La police lui a à peine donné le temps d’informer les membres de sa famille.

C’est ce séjour entre les quatre murs de la prison qui lui a ouvert les yeux sur des valeurs sûrement plus nobles que les affaires : la justice, le droit et la liberté. C’est ainsi qu’au sortir de sa détention, elle décide de lancer la Fondation Puene pour la liberté (Fppl) accessible à l’adresse www.fppl.cm.

La Fppl est une organisation non gouvernementale qui a pour principale mission « de promouvoir, de défendre et d’étendre les droits de l’Homme partout où ils sont bafoués ». Entre autres activités, la fondation mobilise des avocats et des juristes-conseils en faveur des personnes détenues.